vendredi 16 décembre 2011

Repas de Noël : osez l'originalité !

     Qui dit « Noël », dit « repas de famille ». Alors on pense aux bonnes victuailles, aux bons vins, au foie gras et saumon toasté, au chapon, au gratin de cardons, aux traditionnels marrons, et autre dessert de bûche glacée ou recouverte de ganache au chocolat. Mais à l’heure des nouveautés, des blogs cuisine, de la nouvelle façon de se mettre aux fourneaux, à vous les nouvelles recettes !

    Car Noël, c’est avant tout l’achat du sapin. Choix oh combien délicat ! Vous l’avez installé, décoré, enguirlandé, et le voilà qui clignote dès la nuit tombée. Vos cadeaux sont achetés, emballés, bien cachés dans le placard de l’entrée ou sous votre lit (on ne change pas les valeurs sûres !), il est maintenant temps de penser aux repas. Oui, repas au pluriel. On compte celui du 24 au soir, dans l’intimité, celui du 25, en « grande » famille et celui du dernier jour de l’année écoulée, celui où le champagne coule à flots (avec modération, toujours !).


       La tradition de noël veut que les repas se prennent en famille. « Famille » veut dire « quantité », vos convives ne doivent pas repartir avec la faim au ventre, ce ne serait pas convenable ! mais « famille », c’est aussi un repas raffiné. C’est là que commence le casse-tête. Entre ceux qui aiment les marrons mais pas le chapon, ceux qui aiment le chocolat mais pas dans un gâteau, le choix s’annonce cornélien ! Il est grand temps de faire la liste des potentiels mets que vous cuisinerez. Et cette année, vous misez sur l’originalité, sur des saveurs à redécouvrir, sur la verrine, et dégustation à la cuillère. Le pari est osé, mais vous vous lancez. L’adage est bien connu : qui tente rien n’a rien ! 
       C’est donc parti pour les courses, étape la plus simple, enfin on croit que c’est la plus simple, que nenni ! Les rayons sont plein de monde, cheveux ébouriffés, haletants qui courent après le dernier bloc de foie gras, d’un paquet de levure ou de farine restants ! Vous croisez un papa en panique parce qu’il « n’y plus de chapelure de coco, on prend de l’amande, c’est pareil ». C’est aussi ça les fêtes !

       Le point crucial est bien évidemment de se mettre aux fourneaux. Les fêtes de fin d’année voit apparaître de nouveaux apprentis cuisiniers. Une fois le tablier enfilé. On sort les poêles, les casseroles, les poches à douilles, autre blinder, et hachoir, il est l’heure de s’y mettre. Et sérieusement. Et cette année, c’est cuisine originale, mélange exotique et nouvelles sensations gustatives. (Retrouver le suite de cette article sur : newsecom.wordpress.com)

dimanche 11 décembre 2011

La Course aux Cadeaux !!

      A 15 jours du passage de l'homme à la barbe blanche et du grand déballage de présents, la frénésie de la course aux cadeaux a déjà commencé. 

       Et Lyon ne déroge pas à la règle. Et cela même si nous sommes le week-end, que nous sommes dimanche, que tous les visiteurs de la Fête des Lumières sont rentrés au bercail. 

     Car en général le dimanche, c'est jour de grasse mat', de repas de famille, de visionnage de dvds de séries, de films ou, de Chuck Norris, faisant régner l'ordre dans "Walker Texas Rangers", ou de "Vivement Dimanche" pour ne citer qu'eux. Et puis il y a les autres, les gens qui s'ennuient le dimanche parce que "c'est nul, il n'y a rien à faire". Alors ils font leurs emplettes de noël, le dimanche. J'ai fait pareil, en fait. Avant, je n'aimais pas faire les magasins le dimanche, mais ça c'était avant ...

     Je me suis donc rendue ce dimanche au Centre Commercial de Lyon, celui avec le grand "crayon". Je sais ce que tu te dis lecteur(e), "aller à la Part-Dieu le dimanche, quand même", je sais, je sais, mais j'ai aussi travaillé le dimanche, 3 dimanches de suite. C'est un jour comme un autre après tout et puis le contexte s'y prête. Mea Coulpa.



      Il n'y pas trop de monde, moins que les années précédentes (la faute à la crise de la dette ?? ça c'est un autre sujet lecteur(e), bien trop épineux pour être traité ici !), bref, les rayons sont presque déjà vides, les tailles ne sont plus disponibles, "moi, c'est moi qui l'aurais le dernier" (de quoi parle t-elle ? de pull ? manteau ? chapeau ? sandwich ? chocolat ? métro ?), "ouf je l'ai eu", comme quoi la victoire se trouve au bout d'un cintre ! 

     Certaines personnes sont sereines, elles ont fait leurs petites listes, les post-it collés au porte-monnaie, "papa, c'est fait", "pépé et mémé, on est bon". Cela sont chargés, mais peuvent rentrer chez eux cacher leurs achats en attendant le grand jour. 

     Et puis il y a les autres. Ceux qui hésitent, qui crient après leurs conjoint(e)s, enfants, chiens voire carte bleue. Le coup du "mince, Tata Monique et Tonton Gérald alors ?", "on leur prend quoi ?", "je ne sais pas, toi qui a toujours de grandes idées", ça chauffe Marcel ??, " bon ben, on a qu'a leur prendre un panier gourmand, ça ira bien", cet échange plein de volonté de faire plaisir m'a fait sourire ...

    Mais les propos les plus marquants ne viennent pas que des "shoppers". Un exemple tout bête mais qui peut faire sourire les férus de mode ou autre fashionistas. Une vendeuse déploie un pull gris pour une cliente, qui hésite entre un pull gris et le même en noir. Le dilemme. D'après la vendeuse, "le gris, c'est .. c'est .. la couleur de l'hiver","oui, tout le monde porte du gris en hiver", si vous voulez.  Je me retiens de lui dire que un "gris, c'est la couleur de podiums des défilés, madame, c'est la tendance du moment", aurait plus approprié et plus vendeur, et bizarrement la cliente est repartie sans rien. C'est ça aussi les aléas de l'hiver !