Qui dit « Noël », dit « repas de
famille ». Alors on pense aux bonnes victuailles, aux bons vins, au foie
gras et saumon toasté, au chapon, au gratin de cardons, aux traditionnels
marrons, et autre dessert de bûche glacée ou recouverte de ganache au chocolat.
Mais à l’heure des nouveautés, des blogs cuisine, de la nouvelle façon de se
mettre aux fourneaux, à vous les nouvelles recettes !
Car Noël, c’est avant tout l’achat du sapin. Choix oh combien
délicat ! Vous l’avez installé, décoré, enguirlandé, et le voilà qui
clignote dès la nuit tombée. Vos cadeaux sont achetés, emballés, bien cachés
dans le placard de l’entrée ou sous votre lit (on ne change pas les valeurs
sûres !), il est maintenant temps de penser aux repas. Oui, repas au
pluriel. On compte celui du 24 au soir, dans l’intimité, celui du 25, en
« grande » famille et celui du dernier jour de l’année écoulée, celui
où le champagne coule à flots (avec modération, toujours !).
La tradition de noël veut que les repas se prennent en
famille. « Famille » veut dire « quantité », vos convives
ne doivent pas repartir avec la faim au ventre, ce ne serait pas
convenable ! mais « famille », c’est aussi un repas raffiné.
C’est là que commence le casse-tête. Entre ceux qui aiment les marrons mais pas
le chapon, ceux qui aiment le chocolat mais pas dans un gâteau, le choix
s’annonce cornélien ! Il est grand temps de faire la liste des potentiels
mets que vous cuisinerez. Et cette année, vous misez sur l’originalité, sur des
saveurs à redécouvrir, sur la verrine, et dégustation à la cuillère. Le pari
est osé, mais vous vous lancez. L’adage est bien connu : qui tente rien
n’a rien !
C’est donc parti pour les courses, étape la plus simple, enfin
on croit que c’est la plus simple, que nenni ! Les rayons sont plein de monde,
cheveux ébouriffés, haletants qui courent après le dernier bloc de foie gras,
d’un paquet de levure ou de farine restants ! Vous croisez un papa en
panique parce qu’il « n’y plus de chapelure de coco, on prend de
l’amande, c’est pareil ». C’est aussi ça les fêtes !
Le point crucial est bien évidemment de se mettre aux
fourneaux. Les fêtes de fin d’année voit apparaître de nouveaux apprentis
cuisiniers. Une fois le tablier enfilé. On sort les poêles, les casseroles, les
poches à douilles, autre blinder, et hachoir, il est l’heure de s’y mettre. Et
sérieusement. Et cette année, c’est cuisine originale, mélange exotique et
nouvelles sensations gustatives. (Retrouver le suite de cette article sur : newsecom.wordpress.com)
A 15 jours du passage de l'homme à la barbe blanche et du grand déballage de présents, la frénésie de la course aux cadeaux a déjà commencé.
Et Lyon ne déroge pas à la règle. Et cela même si nous sommes le week-end, que nous sommes dimanche, que tous les visiteurs de la Fête des Lumières sont rentrés au bercail.
Car en général le dimanche, c'est jour de grasse mat', de repas de famille, de visionnage de dvds de séries, de films ou, de Chuck Norris, faisant régner l'ordre dans "Walker Texas Rangers", ou de "Vivement Dimanche" pour ne citer qu'eux. Et puis il y a les autres, les gens qui s'ennuient le dimanche parce que "c'est nul, il n'y a rien à faire". Alors ils font leurs emplettes de noël, le dimanche. J'ai fait pareil, en fait. Avant, je n'aimais pas faire les magasins le dimanche, mais ça c'était avant ...
Je me suis donc rendue ce dimanche au Centre Commercial de Lyon, celui avec le grand "crayon". Je sais ce que tu te dis lecteur(e), "aller à la Part-Dieu le dimanche, quand même", je sais, je sais, mais j'ai aussi travaillé le dimanche, 3 dimanches de suite. C'est un jour comme un autre après tout et puis le contexte s'y prête. Mea Coulpa.
Il n'y pas trop de monde, moins que les années précédentes (la faute à la crise de la dette ?? ça c'est un autre sujet lecteur(e), bien trop épineux pour être traité ici !), bref, les rayons sont presque déjà vides, les tailles ne sont plus disponibles, "moi, c'est moi qui l'aurais le dernier" (de quoi parle t-elle ? de pull ? manteau ? chapeau ? sandwich ? chocolat ? métro ?), "ouf je l'ai eu", comme quoi la victoire se trouve au bout d'un cintre !
Certaines personnes sont sereines, elles ont fait leurs petites listes, les post-it collés au porte-monnaie, "papa, c'est fait", "pépé et mémé, on est bon". Cela sont chargés, mais peuvent rentrer chez eux cacher leurs achats en attendant le grand jour.
Et puis il y a les autres. Ceux qui hésitent, qui crient après leurs conjoint(e)s, enfants, chiens voire carte bleue. Le coup du "mince, Tata Monique et Tonton Gérald alors ?", "on leur prend quoi ?", "je ne sais pas, toi qui a toujours de grandes idées", ça chauffe Marcel ??, " bon ben, on a qu'a leur prendre un panier gourmand, ça ira bien", cet échange plein de volonté de faire plaisir m'a fait sourire ...
Mais les propos les plus marquants ne viennent pas que des "shoppers". Un exemple tout bête mais qui peut faire sourire les férus de mode ou autre fashionistas. Une vendeuse déploie un pull gris pour une cliente, qui hésite entre un pull gris et le même en noir. Le dilemme. D'après la vendeuse, "le gris, c'est .. c'est .. la couleur de l'hiver","oui, tout le monde porte du gris en hiver", si vous voulez. Je me retiens de lui dire que un "gris, c'est la couleur de podiums des défilés, madame, c'est la tendance du moment", aurait plus approprié et plus vendeur, et bizarrement la cliente est repartie sans rien. C'est ça aussi les aléas de l'hiver !
Mardi 29 novembre - "A la Bonne Heure" - RTL à Lyon
Stéphane Bern et Laurent Gerra
C'est dans le salon d'honneur de la Mairie de Lyon qu'est enregistré l'émission "A la Bonne Heure", présentée par Stéphane Bern. L'invité est une figure locale, il s'agit de Laurent Gerra. Tous les chroniqueurs : Patrice Carmouze, Charlotte des Georges, Eric Dussart Danielle Moreau et Regis Mailhot ont fait le déplacement depuis Paris le matin même. Après une heure et demi d'émissions, j'ai eu la chance d'interviewer Stéphane Bern et Laurent Gerra pour Tribune de Lyon.
Retrouvez ci joint le podcast de l'interview de Stéphane Bern - site Web tribunedelyon.fr :
C'est à la librairie Decitre du centre commercial de Lyon Part-Dieu qu'Amélie Nothomb - accompagnée de sa soeur Juliette, auteur pour enfants - ont donné rendez-vous à leurs lecteurs.
C'est après une attente de plus de trois longues heures, que j'ai pu enfin rencontrer l'illustre personnage. Pour être honnête, je ne suis une fervente lectrice de ces romans, j'en ai lu 4 ou 5, dont "Stupeur et tremblements", mon tout premier. Ce que j'apprécie, c'est elle en fait, sa personnalité hors du commun. Elle était fidèle à elle-même, vêtue de noir, de longs de très longs cheveux, rouge à lèvres bordeaux et son ... Haut de forme.
Elle me dédicace "Tuer le Père", roman sorti en septembre 2011, chez Albin Michel.
Pour l'anecdote, j'ai aussi fait une rencontre des plus incongrues ce jour là ... Une dame, la cinquantaine, originaire de Toulouse, en vacances à Lyon, suit les soeurs Nothomb depuis plusieurs années. Pas moins de 33 signatures au compteur. Une relation particulière s'est créée entre elles. Nous appellerons N., a acheté pas moins de 20 livres à faire signer. Il est 20h passé, encore 60 personnes derrière nous ...
A. Nothomb : "Floriane, vous allez nous aider, je ne vais pas m'en sortir", "N. a dévalisé le magasin !! "
Je suis donc à côté de Juliette, à aider Amélie aux signatures, toutes personnalisées ... Grand moment ...
C'est parti pour 8h de shooting .. Début de journée sur la technique : Iso, vitesse, diaphragme, balance des blancs, modes de mesures, et l'autofocus .. Avec tous ça on est parés !!
Petite galerie de photos prises sur le vif, photo posée, ou juste spontanée, des inconnues, des rues, des feuilles mortes et du ciel bleu aussi ...
- Copyright TARDY Floriane. Tous droits réservés. -
Le data-journalisme ou journalisme de données est une
nouvelle technique qui consiste à analyser des données
complexes, en extraite les plus significatives et de retraiter ces informations sous formes
graphiques. Principalement utilisée en rédaction web et très présente dans les pays anglophones, ce type de journalisme commence à prendre de
l’essor en France, bien que les bases de
données ne soient pas encore toutes forcément accessibles. On part d’un flot d’information brute, officielle, qui est
vérifiée, traitée, pour aller vers la plus percutante et la
raffinée possible. Il faut ensuite la retravailler de manière graphique, avec des chiffres, des
données, des informations et des liens interactifs. Grâce au data journalisme, l’information est plus
attractive, plus dynamique.
Pour réaliser ce nouveau type de visualisation de l’information, les journalistes doivent
cependant avoir accès aux bases de données publiques. Ce n'est pas une étape forcément évidente : En 2006, les journalistes du Guardian ont mené une campagne nationale en
faveur de la libération des données publiques pour accroître la transparence gouvernementale,
convaincus que ces données appartiennent aux citoyens.
La libération des données publiques est un
mouvement prenant internationalement de l’ampleur, on peut le voir avec l'essor de WikiLeaks et les polémiques engendrées.
Un mouvement sur lequel la France,
empreinte d’une culture propriétaire de la donnée, reste en retard. Les données
publiques, contrairement à d’autres pays, n’y sont pas encore totalement libérées ou facilement
accessibles. Les internautes prennent alors le relais, et peuvent participer à créer eux mêmes ces bases de données. Le travail de vérification de l'information est alors primordial pour que le journaliste conserve une crédibilité dans la rédaction de son article.
Un autre aspect intéressant dans le data-journalisme : la certaine proximité développée avec
le lecteur. Caroline Goulard, fondatrice de Dataveyes, précise cette idée en expliquant que les données
récoltées sont traitées avec un objectif journalistique d’information du public et que tout le
travail doit suivre cette optique.
L’information est alors traitée en conséquent, à l’échelle des personnes individuelles, de leur
quartier ou de leur voisinage.
La création de ces articles de données s'effectue cependant de la même manière qu’un article
type, avec la recherche d'un angle, une vérification des sources et la création d'une mise en page claire pour le lecteur. Il faut donc arriver à trouver un juste milieu entre
compréhension du public et transmission de l’information la plus percutante et intéressante
possible.
Pour ce qui est de la mise en forme graphique, de nombreux data-journalistes préfèrent parler
de « visualisation » plutôt que d’articles.
On reste toujours dans une optique de clarté pour le lecteur (finis les graphiques illisibles bourrés de données ou les cartographies incompréhensibles car trop colorées), tout en misant
sur une représentation graphique originale.
Le journal d’information sur le web OWNI propose
chaque semaine une rubrique « Les data en forme », veille journalistique qui permet de
découvrir ce qui se passe dans le data journalisme, en France et ailleurs.
Tout y est passé en revue, notamment l'écologie, l'économie, la société et l'international.
Une nouvelle façon de représenter l’information en ces temps où le lecteur en est bombardé de toutes part.
Le journalisme de données permet donc de dynamiser, de
rendre l’information plus attractive pour le lecteur à travers des graphiques, des chiffres et des liens hypertextes. Cette technique est réservée à usage Web, elle tend toutefois à se
développer dans les autres formes journalistiques. Les informations peuvent provenir de bases de données officielles, ou bien d'internautes dans une logique participative de plus en plus populaire.
Après 42 ans de règne et de dictature, Mouammar Kadhafi a été tué jeudi 20 octobre par les forces de l'OTAN.
"C'est un vrai soulagement". C'est avec ces mots que Mahmoud Jibril, Président du Conseil exécutif au Conseil National de Transition (le CNT) a conclu son dernier point presse hier soir à Tripoli.
C'est à Syrte, sa ville natale, que Kadhafi a trouvé la mort. Il a d'abord été vu dans une canalisation d'égoût, sa dernière demeure puis a de nouveau essayé de s'enfuir.
C'est un bombardement de l'OTAN qui aura eu raison de
lui alors qu'un convoi tente de quitter la ville. Toutefois, on ne peut
pas dire si Kadhafi était présent, mais c'est à ce moment là que les choses se
sont accélérées. Kadhafi a dû se sentir pris au piège, il était alors
au mains des forces révolutionnaires. Cette lutte acharnée aura duré
huit mois.
Souce : lemonde.fr - Canalisation à Syrte, dernière demeure de Kadhafi
C'est en début d'après-midi que l'AFP diffuse l'information. On y découvre une image trouble, le leader est allongé, couvert de sang, les yeux tuméfiés. Les médias sont réticents à la diffusion de cette image, la véracité de l'image est telle prouvée ? cet homme est-il bien lui ? A 15h, la question ne se pose plus. Le photographe, Philippe Desmazes assure que l'homme qui gît dans le pick-up est bien le dirigeant Libyen.
Mouammar Kadhafi aurait reçu une balle de 9 millimètres
dans l'abdomen. Il ne serait pas mort tout de suite. C'est dans l'ambulance
qui le transporte à l'hôpital, que Kadhafi aurait succombé à ses
blessures. Plusieurs médecins dépêchés sur place on constatés ses blessures. Il
portait un entaille au cou, signe de la violence du raid. La dépouille de
Mouammar Kadhafi a ensuite été transportée à Misrata.
Souce : 20minutes.fr / photo : AFP - Le leader quelques minutes avant sa mort
Des milliers de vidéos sont publiées, les réseaux sociaux voient affluer leurs connexions, les commentaires fusent, l'information tourne à vitesse grand V, les chaînes d'information en continue voient leurs programmes de diffusion bouleversés, les chefs d'Etats étrangers donnent aussi leurs sentiments. L'information fait le tour des médias du monde entier comme on peut le constater sur cette vidéo :
En Libye, côté population, les réactions ne font pas attendre :
"Il est mort le tyran ! Mais il fallu 50 000 martyrs, des deuils et souffrances sans nom pour en venir bout", dit la mère d’un jeune combattant amputé, une rose rouge à la main.
"Il est mort, dit la juriste Azza Magur, et c’est un soulagement car plus personne ne pourra exploiter l’hypothèse de son retour pour nous faire peur, retarder
la construction d’une vraie démocratie, avec un gouvernement stable et
une opposition. On n’a que trop traîné. Savez-vous que Tripoli
fonctionne depuis des semaines sans police ni autorité ? Les gens se
sont auto-disciplinés, alors même qu’on était en guerre. C’est inédit et
vous dire combien ils sont civilisés !"
Dans les rues, ce sont des explosions de joie. Les jeunes combattants circulent en voiture dans les rues, assis sur les capots et les toits, les klaxons hurlent. Les drapeaux révolutionnaires flottent au vent. Beaucoup brandissent une arme, qui faudra rendre une fois la pression retombée. Cette arme, c'est une Kalachnikovs de 9 millimètres, comme celle qui a mis fin à leur cauchemar quelques heures plus tôt.
Les témoignages sont nombreux. Chacun aspire a retrouver le cours de sa vie. Certains disent qu'il en ont même deux. Il quitte une vie, pour en trouver une autre, bien plus prospère celle ci.
Hissan Fitouri, 40 ans, qui se bat depuis huit mois, parie pourtant sur la parfaite discipline des combattants, nous décrit sa vision des choses :
"On a gagné la
révolution. Travaillons vite à la stabilité et au développement du pays.
La guerre nous a montré qu’on avait des alliés, ce qui est incroyable !
On se croyait isolés, camouflés à jamais par l’ombre du clown grotesque
et grimé. Qui connait les Libyens dans le monde ? Qui sait leur
gentillesse, leur endurance, leur civilisation ? On va enfin exister. Et on va surprendre. En bien !"
Selon l'Elysée, la mort de Mouammar Kadhafi est une étape majeure dans cette lutte de huit mois menée par le peuple libyen pour se libérer de la dictature imposée depuis 42 ans. Pour Nicolas Sarkozy,
" Une nouvelle page s'ouvre pour le peuple libyen, celle de la réconciliation dans l'unité et la liberté."
Quel avenir pour la Libye à présent ?
L'enthousiasme
et le soulagement sont grands depuis hier soir, mais on voit aussi que
les gens sont fatigués. Fatigués de cette "guerre" qui n'en finissait
pas, de la peur les nuits de bombardements, la peur aussi du lendemain.
On remarque aussi un sentiment de liberté, liberté de mouvements,
d'expression. Les Libyens envisagent l'avenir autrement à présent.
D'après l'interview donnée par Gilles Paris, chef de service International du Monde hier soir, l'évolution sera lente mais radicale.
Tout d'abord un véritable gouvernement transitoire va être créé, une 1ère élection libre va être organisée. Il y aura aussi une nouvelle partition du pays, 3 branches majoritaires se distinguent.
La ville de Misrata a connu un essor depuis plusieurs semaines, elle sera alors mise en avant :
Selon Gilles Paris, un retour à l'Islam serait le mieux.
Il conclut que ce qui importe à l'heure actuelle, c'est la protection des civils, et un retour à la normale concernant les relations internationales, avec notamment l'enjeu du pétrole.
Pause musicale aujourd'hui avec la playlist -
L2 Connexion - Les écoutes illimitées, c'est par ici !!
Petit récap' tout d'abord !
La L2
Connection, c'est plusieurs étudiants de l'Université Lumière Lyon II, d'où L2
! et qui se sont tous découvert une passion commune, le Rap. L'année 2010
représente l'année de constitution de ce collectif, qui en voit les membres
augmenter, même s'il y'a un noyau assez distinct.
Les
membres sont composés de Bami Bassi, Seth MC, Jerry Green, B.Brown, Zulu, Tim
Purple, Meles, Busty, Krash
Réalisé par Frédéric Choffat et
Vincent Lowy, Suisse, 2011
Mercredi 6 octobre, rendez vous à 19h30 à
Monplaisir (8e), au Village du Festival Lumière. Petit tour du Village, Radio
Lumière est « on air », auteurs et réalisateurs sont en pleine
discussions. Au salon du Festival se côtoient cameramen de France télévisions,
photographes de presse, journalistes, micros ou calepins à la main.
L’effervescence est de mise.
Ce soir là est diffusé la rencontre-débat entre
Jean-Luc Godard - réalisateur, scénariste et producteur Franco-Suisse, né en
décembre 1930 à Paris - et Marcel Ophuls - réalisateur de documentaires,
d’origine allemande né en novembre 1937. Ce débat a eu lieu au Théâtre St
Gervais en Suisse.
21h, à la Villa Lumière. Le co-réalisateur du
« document documentaire », Vincent Lowy est présent, il nous fait un
topo de ce qui va suivre. Ce documentaire a été filmé durant 3h lors de la
rencontre entre les deux réalisateurs en décembre 2009. Seules 45 minutes ont
été conservées.
Le sujet du débat : un projet datant
de 2002 proposé par Jean-Luc Godard sur la Palestine, et abandonné pour cause
de différents sur les méthodes. Manifestement, les deux réalisateurs ont
beaucoup de mal à s’entendre. Le début de la conversation est difficile. Ils ne
sont pas du tout dans le même registre. Ophuls est méfiant vis à vis de Godard.
On remarque une vraie amitié, et une double reconnaissance, cependant Godard
attaque en insistant sur le fait que le film d’Ophuls « Le Chagrin et la
Pitié », « est un film ignoble ». Ce documentaire
d’investigation, sorti en 1969 traite de l’occupation allemande et du régime de
Vichy de 1940 à 1944. En fait, Lowy nous apprendra que Godard est aveuglé par
l’histoire, lui qui a un rapport assez ambiguë avec le monde juif. Au fil de la
conversation, les points de vue
divergent, les piques, les tournures ironiques ou à doubles sens fusent.
Ophuls ne comprend pas l’intérêt de Godard pour les juifs, pour la
« race » juive. Ophuls est lui-même juif, cela ne signifie rien pour
lui, il ne s’est jamais senti à part, et il ne comprend pas pourquoi Godard
voudrait faire un film sur ce sujet. Ophuls est né en Allemagne, il quitte
Berlin en 1933, arrive en France, et la quitte en 1941, il s’installe en
Californie, Etats-Unis et obtient la nationalité américaine. Pour lui la
question de la race juive ne se pose pas, il refuse un projet de telle sorte.
En ce qui concerne Godard, la vie d’Ophuls le fait rêver, lui qui s’est fait virer
de chez lui pour avoir vendu des ouvrages appartenant à sa famille. Il se sent
rejeté.
Tout au long du documentaire, on comprend que Godard se questionne beaucoup,
sur lui-même, sur ce qu’il est, pas sur son métier, non sur sa personnalité même,
Ophuls, de par ses origines et son histoire le fascine. On sent que Godard
semble perdu. Son projet lui tient à cœur, ce qui n’est pas le cas d’Ophuls.
Après le visionnage du documentaire, Les questions que l’on peut se
poser sont les suivantes : De nos jours, que signifie le mot « race » ?
Est-on une personnalité ou une nationalité, une origine ? Ophuls essai de
l’expliquer à Godard, sans succès, pour lui, la nationalité ne compte pas, on
est ce que l’on est, peut importe d’où l’on vient.
Portrait d’un RER : être « Reporter En
Résidence » à France Bleu Isère
C’est avec Sébastien Chanove
que nous avons rendez-vous ce mercredi 12 octobre. Il est le correspondant à
Lyon de France Bleu Isère, radio du groupe Radio France, société du service public
qui gère les stations de radios publiques en France depuis 1975, à
savoir : France Inter, France Info, France Culture, France musique et
France Bleu …
Lyonnais
d’origine, Sébastien Chanove, 40 ans, « grand et costaud » comme il
le dit lui-même, au style incisif, est journaliste local de France Bleu Isère à
Bourgoin Jallieu depuis plus de 15 ans.
D’abord
étudiant en droit à l’Université Lyon2, DEUG en poche et correspondant au
Dauphiné Libéré, il trouve sa voie et souhaite devenir journaliste. Il tente
alors le concours de l’école de journalisme de Tours et rentre en DUT de
journalisme. C’est le début des stages, des piges, des CDD. Après un stage au
« Progrès » qui ne se fera pas, il est envoyé en stage à Radio France
Rennes par son école, après seulement une journée de formation radio. Ils sont
onze stagiaires pour 6 journalistes. Les places sont chères. « Il faut de
la niac dans ce métier ». Il enchaînera les CDD pendant 6 ans dans toute
la France avant de décrocher un CDI à France Bleu Isère, station du groupe
Radio France.
Contrairement
aux autres journalistes locaux, Sébastien Chanove a un statut particulier. Il
est, dans le jargon professionnel, un « correspondant RER », un
« Reporter En Résidence », il est correspondant isolé de France Bleu Isère.
Il travaille seul, couvre le moitié du Nord Isère et la banlieue de Lyon. Son
activité se concentre au niveau local, « l’actualité locale, c’est génial,
c’est une belle réussite, le local intéresse les gens ».
Sébastien
Chanove trouve que France Bleu Isère a une connotation « 3e
âge, radio de vieux », mais il admet que les chiffres d’audience sont très
bons, surtout au niveau de l’actualité sportive. Radio France est la 5e
radio de France. Actuellement, il y a 43 stations locales composées de 5 à 10
journalistes.
Le métier de
journaliste, « c’est la polyvalence : c’est de faire du son, de
l’image, de l’écrit, c’est une richesse et une force d’être de
partout ». Sébastien Chanove a travaillé dans 27 radios, donc dans 27
régions avec 27 rédacteurs en chef, et 27 équipes différentes. La personnalité
et le fait de se démarquer dans ce métier sont primordiaux. « La pratique
professionnelle, c’est de transmettre un acquis ». Selon lui, les stages,
les piges, les rencontres professionnelles sont les piliers de l’apprentissage
de ce métier.
Cependant, Sébastien Chanove avoue qu’il a envie de changer, de ne plus
être observateur de sa propre société. A présent, il a envie de se consacrer à
sa famille qu’il a délaissée au profit de son métier et veut surtout voir
d’autres formes de journalisme. Une nouvelle station locale France Bleu sera
créée en septembre 2012 à Saint-Etienne et Sébastien Chanove espère faire
partie de la création de ce nouveau média et devenir alors acteur de notre
société.
Après une première conférence
avec le responsable Internet du journal « le Progrès », une
conférence sur la presse au Liban, c’est avec Jean-Luc Boujon, correspondant
d’Europe 1 à Lyon que nous avons rendez vous ce mercredi 5 octobre.
Jean-Luc Boujon, 38 ans, carte de
presse depuis 13 ans, est le correspondant d’Europe 1 à Lyon. Originaire de
Lyon, d’abord étudiant en lettres, puis d’histoire à l’Université Lyon2, il
passe le concours de journaliste de Strasbourg où il se spécialise en radio –
il pensait commencer sa carrière dans la presse écrite. Durant son cursus, il
se présente au concours organisé par son école, et gagne sa place à Europe 1.
Il passera deux ans à Paris, à la « maison mère » au service
Reportages puis quitte Paris, revient à
Lyon, et continue sa carrière sur le terrain en tant que correspondant local.
Jean-Luc Boujon a fait un choix de carrière, resté sur Lyon, sa ville mais il a
surtout voulu consigner travail et vie de famille.
Pour Europe 1, ils sont huit
correspondants déployés dans huit grandes villes de France, une centaine de
personnes officient à Paris. Jean-Luc Boujon concentre son activité sur Lyon
principalement mais aussi beaucoup dans les Alpes, la Franche Comté, la
Bourgogne, et la frontière Suisse.
Pour mener ses missions à bien, il a un
bureau à son domicile, une voiture aux couleurs de la station et un studio
d’enregistrement privé. Il ne travaille pas toujours seul, il est parfois
accompagné d’une journaliste pigiste. Elle vient en renforts et/ou le remplace
certains week-ends quand l’actualité est très chargée.
La journée type d’un correspondant local
Jean-Luc Boujon est en alerte 24h
sur 24h, il lit la presse locale dès 6h du matin, il envoie des mails à ses
supérieurs à Paris concernant les sujets locaux qui pourraient être traités au
niveau national pour les infos de 12h et 13h. A Paris, c’est l’heure de la
conférence de rédaction, le choix des sujets à traiter se fait à ce moment là.
Si un sujet intéresse, alors la machine se met en place : déplacements, reportages,
interviews, prise de sons ou de notes (selon la volonté des interviewés qui
souhaitent passer à l’antenne ou non, ce sont des choses qui arrivent …). Après
c’est l’heure du montage, si c’est du direct, prise d’antenne sans filet, s’il
reste du temps, à 11h50 l’écoute est envoyée pour une validation préalable.
« Le
correspondant est un touche à tout »
Pour Jean-Luc Boujon, le fait de
travailler en radio lui donne de l’adrénaline, « il faut donner le
meilleur de soi même », tout le temps et surtout en direct. Il faut
trouver le bon angle, le ou les bons interlocuteurs. Le correspondant est un
« touche à tout », il n’a pas de spécialisation, il gère la diversité
de l’actualité.
Sur le terrain, en revanche, il y
a beaucoup de concurrence (RTL est le concurrent direct d’Europe 1), on
remarque parfois de l’entre aide entre journalistes mais il faut aussi être
égoïste de temps à autre et récupérer le témoignage ou la source que les autres
non pas.
Malgré un métier dont la
disponibilité est de mise, dont la veille d’information est quotidienne, Jean
Luc Boujon nous a montré que l’on pouvait concilier vie de famille et métier
passionnant.
Pour commencer, petite définition de ce qu'est la PAO (pour les novices, les curieux, les geeks aussi .. et les autres !) : la PAO signifie "Publication Assistée par Ordinateur". C'est un principe de mise en page spécifique de documents destinés à l'impression. Jusque là tout va bien, c'est de la théorie pythagoricienne, par contre pour ce qui est de la pratique, c'est comment dirais-je, plus complexe, bien bien bien plus compliqué ..
Cela fait trois semaines maintenant, que je m'escrime, que dis-je que nous nous escrimons .. le mot est même faible parce qu'en Escrime en fait, on effleure avec un fleuret. C'est assez léger, plein de délicatesse. Ici non, au contraire, en PAO sous Scribus on se bat. Oui on se bat avec Scribus, logiciel de PAO. Il monopolise la majeure partie de notre temps, de nos journées et de nos nuits ..
Par contre, les "pages en regard", "portrait à la française", "portrait à l'italienne", autres "marges" et "fond perdu" non presque presque plus de secrets pour nous (Scribus aura toujours des fonctions cachés et des manipulations à dompter ...) !! Soyons honnête et réaliste cependant, cela ne veut pas dire que nous en sortons à chaque fois, non après divers plantage, coupure, texte qui disparait, photo qui n'apparait plus, surbrillance rose à la place de bleu, on essaye de s'en sortir .. comme on peut.
"Comment tu as mis ta lettrine toi" ? "je ne sais pas, j'ai cliqué et c'est bon", "page de styles ou de caractères ?", "page en regard, la page gauche d'abord, autrement ça marche pas", "m***** j'ai oublié le fond perdu", hop on recommence, un coup pour rien, c'est le 50e coup pour rien en 10 minutes - mais on garde la tête froide, on garde notre calme .. enfin on essaye ... on souffle un peu -- "petite pause ?" ........."oui ... oui je veux bien".
Ps : Rien ne nous arrête .. 10 minutes de pause, et on y retourne, Est-ce la passion du métier ? L'envie de faire quelque chose de bien ? L'idée de se dire : ce papier c'est le mien, je l'ai travaillé jusque tard dans la nuit pour le bouclage, et j'y suis arrivé(e) ? Très certainement ..
Nikos Aliagas - Fnac Bellecour - Lyon 29 Juin 2011
Dédicace de Nikos Aliagas, venu présenter son livre composé de clichés / photos / illustrations qu'il a posté sur son compte Twitter. Livre qui s'appelle "Nikos Now", publié le 23 mai dernier aux Editions de l'Acanthe, et qui malheureusement pour lui n'a pas eu le succès escompté (il a d'ailleurs eu droit à sa VDM, " Vie de Merde" People sur le site du même nom).
Je vous avoue que je n'ai pas acheté son livre, j'ai regardé des extraits sur le web !
Je vous poste la photo, prise au Forum de la Fnac !
Salon Hair / Make up à Eurexpo, Lyon, le 21 novembre 2010
Après une rencontre avortée avec Adriana Karembeu au salon, Adriana n'est jamais venue sur son stand !! (c'était pourtant "la vedette" de cette journée comme dirait Druker .. !!). Son stand était pourtant fort beau, et bien rangé, enfin bref, inutile d'attendre plus longtemps, continuons ...
Après plusieurs allés et venus dans les allées du salon, après la pose de gel ongulaire (grande 1ère pour moi !!, j'ai réitérerais à plusieurs reprises depuis !!), suite à l'essayage de divers produits cosmétiques, vernis à ongles et autres froufrous capillaires, c'est dans un minuscule coin reculé que se tient Miss France 2007. Il n'y a personne à son stand, est-ce dû au défilé de mariées (toutes fashionistas ou pas d'ailleurs connait le principe du défilé de la mariée :D !!) quelques instants plus tôt ? Qu'à cela ne tienne, je vais donc la voir, lui parler un peu, photo et dédicace de la carte promo .. C'est devenu un rituel maintenant pour moi ..
(ps : toujours avoir un appareil photo sur soi, on ne sait jamais :D !!)
Dédicace avec Frank Dubosc - Fnac Victor Hugo - Grenoble - Mai 2010
Parlons de choses plus légères avec ma rencontre avec Frank Dubosc, venu
en séance de dédicaces-photos à la Fnac Victor Hugo (pour les intimes,
Fnac plus connue sous le nom de Fnac du centre ville, Fnac Grenette, ou
Fnac de la PJ :D). Il est sur scène le soir même au Summum, salle de
spectacles, concerts (que tout grenoblois connait) pour " Il était une
fois ..", spectacle que j'ai vu deux fois à Grenoble à quelques mois
d'intervalle. Quand on aime on ne compte, c'est bien connu !!
Pour être honnête avec vous, nous n'avons pas parlé, non on ne pas dire
ça comme cela, sachant que derrière moi se trouvait une 100e de fans
déchaînés ( 200 étaient passés avant moi !), et que comment dire, le
timing était serré, très très serré, ce fut donc photo et ... la bise,
oui quand même. Oui j'ai eu un bisou de Dubosc, et une jolie carte promo
dédicacée .. Fan des dédicaces moi ??
Rencontre avec Marc Lévy à la librairie Decitre à Grenoble le 23 octobre 2008
Dédicace de "Toutes ces choses que l'on ne s'est pas dites", roman publié en début d'année.
Ce roman est mon préféré de Marc Lévy. J'avoue que je suis fan de cet auteur, j'ai lu et j'ai tous ses romans dont deux sont dédicacés - celui ci - et " La première nuit ", publié en décembre 2009.
Marc Levy - Décitre - Grenoble
"Toutes ces choses que l'on ne s'est pas dites" est une histoire père-fille à la fois très complexe et très forte. Leur relation est un mouvement perpetuel. C'est un roman mêlant la science-fiction, le fantasme dans le fait de retrouver celui que l'on a perdu, que l'on aimerait tellement revoir et que le destin ne permet pas, et l'humanité, de sentiments, d'amour.
Comme il est dit dans le film de Gérard Lauzier, "Mon père ce héros" avec Gérard Depardieu, sorti en 1991, " les filles et leur papa .. ce sont de drôles de fiançailles".
Même si le roman de Lévy et le film de Lauzier ne sont pas du même registre, cette citation est universelle ..
Cet article fut publié à mon insu ! En effet, la photo et le texte furent récupérés via mon profil Facebook quelques secondes après publication (Facebook n'était pas protégé de façon optimale à cette date), après avoir "mailé" et parlé avec le webmaster, le directeur de rédaction, j'ai eu gain de cause, et j'ai demandé que l'article reste publié sur le site tout en demandant le crédit photo.
Chuck Norris s'invite dans les manifestations étudiantes
26/02/2009 à 20h08 - mis à jour le 02/04/2010 à 22h14 | 12135 vues | 22 réactions
Hier 26 février, manifestation des étudiants, enseignants-chercheurs et personnels des Universités de Grenoble.
Au milieu des banderoles "Université en Grève", "Le savoir n'est pas une marchandise" etc... se trouve une pancarte :
"Chuck Norris approuve cette grève"
Crédits photo: Floriane Tardy
Etudiant(e)s, reprenez ce mouvement, histoire d'ajouter un peu d'humour dans cette lutte qui est partie pour durer!
Guillaume
Durand, jeune artiste peintre expose à Lyon 2e pour son
M.C Museum
of Fine Arts
C’est à la Fondation Bullukian sur la place
Bellecour (Lyon2e) que Guillaume
Durand, non pas le présentateur, mais
son homonyme, me reçoit pour son exposition de
peinture intitulée M.C Museum of Fine Arts.
Ce jeune
artiste Stéphanois me parle de ses œuvres, qui mêlent histoire et histoire de
l’art. C’est à dire un mélange d’art classique et d’art contemporain. En effet,
ses peintures permettent d’aborder l’art d’une nouvelle façon. Les codes sont
brisés. On retrouve les principes même du classicisme : la toile, les
couleurs, les formes, les contrastes tout en mettant en parallèle l’art
contemporain. Pour cela, les objets de la vie quotidienne sont
détournés comme par exemple un rideau de douche qui devient alors manteau,
un bonnet de laine ou un sac à main mis en bandoulière.
Face à ces tableaux, le regardant n’a plus de repères comme nous
l’explique Guillaume Durand, « Je travaille à produire des œuvres qui
peuvent potentiellement susciter un temps d’adhésion et un temps de
doute ».
Au travers de son exposition, Guillaume Durand
souhaite soulever des interrogations, « il est question de sonder les
processus à l’œuvre au sein de l’être humain. L’art contemporain me semble un
terrain permettant l’expression de composantes de l’individu qui sont
souterraines, qui structurent son rapport à l’extérieur et qui sont
habituellement tues au profit d’attitudes normalisées ». Le but de
l’artiste est de sortir de la normalisation de la peinture, pour rentrer dans
des considérations qui touchent chacun de nous.
C’est alors que l’on peut se poser la question de
l’authenticité, de la véracité. Guillaume Durand a investi la Fondation dans le
but de créer autre chose en partant de ce qui existe déjà. « A travers les
séries présentées, j’ai voulu créer un dialogue constant sur le sujet de
l’authenticité », à cela il ajoute que « tantôt il s’agit de
déconstruire l’authenticité supposée d’un référent culturel ou artistique,
tantôt il s’agit de faire naître d’un aspect méprisé une expérience esthétique
inattendue ».
Cette exposition montre que les stéréotypes ne sont
plus, l’art est envisagé d’une nouvelle façon. Comme nous le dit Guillaume
Durand : « Le but de mon travail est de mettre en lumière le mystère
de l’existence en travaillant sur sa couche la plus superficielle : celle
qui se voit ». Avec Guillaume Durand, l’art est déconstuit, repensé, il
amène la réflexion et une nouvelle façon de voir la peinture.
● Exposition du 5 novembre au 23 décembre 2010 en
partenariat avec l’Université Lumière Lyon2. (www.univ-lyon2.fr > actualité >
actualités culturelles)
Rencontre avec Francis Huster le 8 octobre 2010 au Briscope de Brignais (Lyon)
« Traversée
de Paris » par Francis Huster se joue à Lyon
Francis
Huster met en scène et interprète « Traversée de Paris », nouvelle de
Marcel Aymé, publiée en 1945.
Après le Théâtre des Bouffes
Parisiens, Paris IIe, c’est au Briscope, à Brignais, dans le sud ouest
lyonnais que se joue cette nouvelle. Selon Francis Huster, que nous avons
interviewé quelques heures avant de monter sur scène, « les salles
intimistes n’existent pas. Pour moi, ça ne change rien, l’émotion, la proximité
avec le public restent les mêmes ».
Cette nouvelle dépeint la 2e
guerre mondiale : les nazis qui envahissent Paris, les Juifs, l’étoile
jaune, le marché noir …
Le portrait de Paris est sombre, cruel, mais aussi lucide et
quelquefois comique. En effet, pour Francis Huster, « Traversée de
Paris » est « un vrai texte, c’est un hommage à Marcel Aymé. Après
« La Peste » de Camus, cette « Traversée de Paris ». J’ai
joué deux cent fois cette « Traversée de Paris ». Pour moi, l’art du
comédien est une évolution, tout comme le public. »
Nous
retrouvons les personnages qu’incarnaient Gabin, Bourvil, ou encore de Funès
dans le film de Claude Autant-Lara de 1956. Pour Francis Huster, l’émotion est
palpable dans la salle, « on ressent l’émotion du public. Gabin et Bourvil
sont là. Le public est touché ».
Cependant, ce
n’est pas trois mais treize personnages qu’interprète Francis Huster, « je
suis seul en scène, et j’interprète treize personnages, tous les personnages du
film qui ont touché les gens sont là ».
Et c’est pendant près de deux ans, que Francis Huster va répéter la
pièce, comme il nous l’explique, « j’ai répété personnage par personnage,
puis mis en commun. J’ai commencé par le personnage qu’interprétait Gabin, ça a
duré trois mois. J’ai fait pareil pour le personnage joué par Bourvil. Et un
mois pour chaque autre personnage ».
Le spectateur est comme suspendu, captivé par cette « Traversée de
Paris », qui mêle souvenirs, ressentis et émotions. Francis Huster conclut
en soulignant, qu’« il y a le fond et la forme. C’est comme Rachmaninov et
Shostakovich. C’est Marcel Aymé et Céline, son meilleur ami. Le fond est la
cruauté fraternelle. La forme est l’antisémitisme de Céline et l’humanité
d’Aymé ».
F.T
● « Traversée de Paris », mise en scène et
interprétation de Francis Huster, en tournée jusqu’en mai 2011.
● Le Briscope - Office Culturel de Brignais –
Parc de l’Hôtel de Ville – 69530 Brignais